L'anxiété: un déclencheur unique

L'anxiété: un déclencheur unique

À partir d’une combinaison alliant l’expérimentation personnelle de divers troubles reliés à l’anxiété, des études universitaires en psychologie, une longue recherche accompagnée d’expérimentation et surtout la certitude que l’anxiété possédait une même source chez tous les gens qui en souffrent, Louise Reid est finalement parvenue à cerner le déclencheur unique de tous les troubles anxieux et surtout, à trouver le moyen de le neutraliser presqu’instantanément.

Dans ce nouveau livre, elle nous présente, dans des mots simples et accessibles, quel est ce déclencheur unique, les éléments qui l’activent, le processus qu’il met en branle via des décharges d’adrénaline ainsi que le moyen très efficace de le neutraliser facilement et rapidement.

 

Avant-propos

Après m’être finalement extraite des spirales anxieuse et dépressive, il y a maintenant plus de vingt ans, un objectif premier a guidé chacun de mes pas. Après 25 années de lectures psychologiques et thérapies infructueuses ayant abouti en une tentative de mettre fin à mes jours en 1990, je suis devenue persuadée que tous ces éléments du passé que j’avais jusqu’alors essayé de revivre, d’analyser et de comprendre n’avaient qu’une importance très relative dans les états de découragement, de détresse et de panique dans lesquels je m’étais débattue au quotidien.

Il y avait autre chose. Il devait y avoir autre chose : un élément que je n’avais pas réussi à cerner et à neutraliser, un élément que 20 années de lectures et sept années et demie de thérapie hebdomadaire ne m’avaient pas permis d’identifier. Je sentais que j’étais passée à côté d’un facteur très important, qui aurait dû être visible mais était pourtant demeuré jusque-là impalpable. Une seule composante, un facteur unique à la source de mon anxiété et de celle de tous ceux qui en souffrent? J’en étais persuadée mais il semblait que j’étais la seule à le croire : « Allons donc, un déclencheur unique à l’anxiété? Non! Il y a certainement des centaines et même des milliers d’éléments qui ont le pouvoir de générer l’anxiété, l’angoisse et la panique.» Je les laissais dire et je gardais mon idée fixe : un seul élément…

Je remercie presque la vie de m’avoir maintenue, à cette époque, dans une situation si précaire que je sentais que je n’avais plus rien à perdre. Dans un espace-temps de six mois, en cette année 1990, j’ai connu la dépression majeure, une tentative de suicide lors de laquelle j’ai été sauvée in extremis, et un infarctus du myocarde lui aussi majeur qui m’a laissée tant démunie qu’affaiblie avec un mince 5% de chance de survie. Oui, la probabilité était mince, tout aussi infime que le désir de vivre qui m’avait presque quitté avec la dépression. Mais aussi ténus fussent-ils, les deux fils m’ont portée et je m’y suis accrochée, difficilement d’abord puis de plus en plus solidement.

À ma souvenance, le seul élément qui m’ait alors maintenu la tête hors de l’eau est cette croyance que l’anxiété avait un déclencheur unique, que je ne m’étais pas battue en vain pendant les vingt années précédentes. Il me restait peut-être seulement une semaine, un mois ou une année à vivre - un cœur brisé étant difficile à réparer - mais j’allais utiliser le temps qui me serait imparti afin de pourchasser, identifier et peut-être réussir à neutraliser l’ennemi intérieur qui avait presque réussi à me tuer. L’ennemi, le déclencheur, la source de l’anxiété.

Je ne me sentais plus ni l’obligation ni la capacité de performer et j’ai adopté l’expression « À pas de bébé » que j’avais découverte dans une comédie mettant en vedette Bill Murray dans le rôle d’un grand anxieux. À pas de bébé : avancée à tâtons, essais-erreurs, équilibre imparfait, chutes, recommencement… À pas de bébé sur une nouvelle route qui mènerait peut-être au déclencheur unique… si la vie acceptait de m’accompagner suffisamment longtemps.

Et des milliers de pas se sont succédés au rythme de ma propre croissance, plus assurés, plus solides et avec des enjambées de plus en plus allongées. Durant plus de vingt années, jamais je n’ai perdu de vue l’objectif qui m’avait redonné le goût de vivre et qui m’a portée, tant dans les jours difficiles alors que j’avais envie de tout arrêter, que dans ceux plus faciles qui me poussaient vers l’avant et me motivaient à continuer. Et je l’ai trouvé.

Par essais et erreurs, via une recherche constante dans laquelle j’ai dû cesser de me fier aux principes psychologiques reconnus comme étant la base de l’anxiété et éliminer les nombreuses fausses pistes rencontrées, j’ai finalement circonscrit l’ennemi, le déclencheur unique de l’anxiété. En effet comme je l’avais pressenti, il existe un élément sans lequel il n’y aurait pas ni anxiété, ni angoisse ni panique, un facteur qu’il est impossible d’éliminer mais qu’il est facile de neutraliser lorsque nous sommes conscients de sa présence et de son rôle.

20 ans de recherche et d’expérimentation, à mettre de côté tous les éléments qui ne m’apparaissaient pas essentiels à une vraie compréhension de l’anxiété. 20 années à

chercher des outils qui permettraient d’enfin mettre un terme à l’impuissance ressentie face à la problématique, et ce … sans médicaments psychotropes d’aucune sorte. Tel est le but que je m’étais donné, il y a 20 ans. Tel est le but que j’ai atteint aujourd’hui.

Je vous invite à découvrir avec moi quelle est l’identité de ce déclencheur unique de l’anxiété, sa constitution, la nourriture qui l’alimente, comment il produit le déclic qui enclenche le processus biologique qui génère l’anxiété et surtout, comment le neutraliser avant qu’il ne produise ses ravages.

Commentaire de Philippe

Bonjour Mme Reid,

Je tenais à prendre un instant afin de vous faire part de mon expérience suite à l'achat de votre livre L'anxiété un déclencheur unique.

Je souffre de TAG depuis plus de deux ans suite à un surplus de travail et au décès de mon père, je suis sous ISRS à faible dose et suis une thérapie avec un psychologue, le tout afin de m'aider à surmonter les effets néfastes de l'anxiété. Malgré tout cela, j'avais l'impression de ne pas avoir mis le doigt sur le bobo! Après quelques recherches, je suis heureusement tombé sur votre livre.

Je ne vous cache pas qu'à première vue, il m'était impossible de concevoir que je trouverais les réponses à mes questions dans un livre et que le fait de dire "Je n'en mourrai pas" aurait un effet bénéfique immediat. Et bien oui, le simple fait de dire cette phrase atténue toute souffrance,je n'en suis qu'à mes débuts, mais je remarque une grande difference et ce à un faible coût! Donc, je continue, mon travail et utilise beaucoup je n'en morurai pas pour l'instant, mais je sens et sais que j'ai finalement mis le doigt sur ce qui causait vraiment les angoisses, soit l'instinct de mort! chose à laquelle je n'aurais jamais pensé!!!!

Je vous remercie pour ce superbe livre,
bonne continuation!

Philippe

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