Les Croyances secrètes qui nous empêchent de réussir

Croyances secrètes qui nous empêchent de réussir

Nous voici devant le plus grand secret de la psychologie, celui qui explique la source profonde du mal-être, du malheur, du découragement, de la panique, de la dépression, de la peur de l’engagement, de l’apitoiement sur soi, de la souffrance morale, de la peur du rejet, des sentiments d’impuissance, d’incompréhension et d’injustice, etc.

Il existe une seule et même origine pour toutes les problématiques psychologiques, une source tellement simple qu’on peut se demander pourquoi elle n’a pas été découverte plus tôt:

Tous ceux qui ne parviennent pas à être réellement heureux, à trouver un amour vrai et à évoluer dans l’aisance financière fonctionnent à partir d’une programmation inconsciente qui leur dit que le bonheur, l’amour et l’argent représentent des dangers pour leur survie

Louise Reid



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Avant-propos

Comme la majorité des gens, je possède une intelligence logique et émotionnelle bien développée ainsi que de bonnes capacités d’analyse, de synthèse et de discernement. J’ai vécu dans une famille de sept enfants dans laquelle j’ai reçu une bonne éducation et où le respect, l’entraide, l’intelligence, la liberté et le développement culturel avaient des places prépondérantes. J’ai donc été relativement privilégiée par la vie.

Pourtant, pendant longtemps, je n’ai pas été consciente de la chance que j’avais car j’étais enfermée dans un malaise sans fin, repliée sur moi-même et me sentant très éloignée des gens. J’essayais d’être fonctionnelle et de laisser croire que j’étais heureuse mais le tout n’était qu’une façade. La vérité était que je souffrais : une souffrance morale intense et sans cause définie qui se traduisait pas de l’anxiété, de l’angoisse, de la panique et de la dépression. Le plus extraordinaire était que, sans trop savoir pourquoi, je considérais cette souffrance comme « normale », comme étant partie intégrante de ma vie.

Pendant des dizaines d’années, j’ai vécu dans cette souffrance et j’ai effectué des choix qui m’ont maintenu dans l’échec, les problèmes et l’insécurité, qui m’ont procuré l’insatisfaction, la déception ou les complications et qui m’ont amené à croire que la vie était une bataille continuelle et un éternel recommencement.

Durant cette période, il s’est présenté de nombreuses situations et personnes qui auraient pu m’apporter la douceur et la sérénité mais bizarrement, je n’optais jamais pour celles-ci. Je choisissais plutôt des avenues qui, insidieusement, me maintenaient dans les déboires et les tourments.

À l’approche de la quarantaine, n’en pouvant plus de souffrir, j’ai décidé de mettre fin à ma vie ou plutôt d’en finir avec une souffrance dont il me semblait impossible de m’extraire, puisque je n’arrivais à définir ni cette dernière ni les causes qui auraient pu la sous-tendre. J’ai raté de peu cette sortie et je suis demeurée en vie pendant quelques mois. Alors que je soulignais mon quarantième anniversaire de naissance, un infarctus majeur a changé ma perspective : je n’avais que 5% de chances de survie.

J’ai alors fait le choix de vivre en cherchant les moyens de prendre soin de mon coeur, physiquement, bien sûr mais surtout, émotionnellement. Je ne savais pas comment vivre sans souffrance mais je voulais le découvrir.

J’ai commencé à réaliser que, peu importaient les efforts produits pour essayer de mieux vivre, une certaine impulsion me poussait à passer à côté de la facilité, de la douceur et de l’amour. Cette tendance semblait avoir une force plus grande que ma volonté consciente d’être heureuse. Qui plus est, j’ai pris conscience que je n’avais pas de raison réelle de souffrir. Évidemment, comme tout le monde, j’avais vécu des événements et des situations plus difficiles mais rien qui puisse justifier d’être constamment malheureuse et insatisfaite.

Puis, un jour, j’ai découvert une toute petite phrase qui disait :

La vie égale souffrance

Elle m’est apparue clairement, comme si elle était bien imprimée dans mon cerveau, écrite en gros caractères noirs sur une feuille blanche. Je ne l’avais jamais vue auparavant. Je ne savais même pas qu’elle existait. J’ai été vraiment surprise. J’étais suffisamment intelligente pour savoir qu’une telle assertion était fausse et sans fondement réel et pourtant, la conviction était là, bien visible maintenant que mon cerveau lui avait accolé une image.

Dès l’instant où elle s’est imposée à mon esprit, j’ai su que, malgré tout l’illogisme qu’elle transportait, cette croyance avait toujours été présente et qu’elle avait eu un impact majeur sur le déroulement de ma vie jusqu’à ce jour.

J’ai compris que cette conviction remontait à mes jeunes années de vie, soit probablement vers l’âge de quatre ou cinq ans alors que le Québec vivait sous une forte pensée judéo-chrétienne qui encensait la souffrance et le sacrifice et qui glorifiait ses martyrs. Déjà, toute petite, je cherchais un sens à la vie et j’ai cru l’avoir trouvé à travers les enseignements religieux de l’époque. La conviction s’est établie : vivre égale souffrir.

Sans même que je le décide, cette croyance est devenue la base d’une programmation inconsciente qui a marqué mes pas durant au moins quarante ans. Ma logique s’est développée et elle m’a démontré les beautés de la liberté, de la douceur, du plaisir, du bonheur et de la sérénité mais, dans un petit recoin de mon cerveau, une pensée inconsciente bien vivante me rappelait toujours que je devais souffrir pour demeurer en vie et elle était plus forte que mon désir conscient de bonheur.

Lorsque j’ai pleinement pris conscience de la présence de cette fausse croyance secrète et de son illogisme, j’ai choisi de la faire disparaître à jamais. J’ai visualisé la feuille blanche et l’écriture qui disait que « la vie égale souffrance », j’ai imaginé que je la chiffonnais et qu’ensuite, je la brûlais. Puis, j’ai visualisé une autre feuille blanche sur laquelle s’est inscrite, en grosses lettres, une pensée beaucoup plus réaliste et agréable :

La vie égale douceur

J’ai d’abord effectué cet exercice en imagination et par la suite, j’ai utilisé de véritables feuilles blanches sur lesquelles j’ai imprimé cette dernière croyance et que j’ai affichées à différents endroits dans ma maison. Elles y sont demeurées pendant plusieurs semaines mais la modification de programmation a commencé à se faire sentir dès les premiers jours. Dès l’instant où j’ai pris conscience de la présence de cette fausse croyance relative à la souffrance, de tout l’illogisme qu’elle contenait et de tout le mal qu’elle m’avait fait au fil des ans, mon esprit l’a rejetée d’un bloc et il a été immédiatement convaincu que la vie égale, en général, douceur et bonheur. En quelques semaines et sans même que j’aie quelque effort à produire, j’ai vu une grande différence dans ma perception de la vie et dans mes réactions face aux gens qui pouvaient me faire souffrir.

Désormais, en autant que possible, je fais des choix qui m’apportent la douceur, la satisfaction et un sentiment de sécurité alors que je mets de côté les gens et situations qui risquent de me rendre malheureuse. Bien sûr, la souffrance, les difficultés, l’insatisfaction, les conflits et les dangers existent encore et continueront d’exister mais ils ne sont que des éléments épars d’une vie qui, je le sais aujourd’hui, procure également beaucoup de douceur, de facilité, de satisfaction, de contentement, de plaisir et de bonheur.

Depuis que j’ai effectué ce cheminement personnel, j’ai réalisé que je n’étais pas seule dans mon cas. Tous ceux qui ont de la difficulté à accéder au bonheur, à l’amour et à l’abondance possèdent également une ou plusieurs de ces croyances secrètes qui les maintiennent dans l’échec, peu importe leurs efforts pour atteindre la douceur et la sérénité. C’est pourquoi, désormais, chaque personne que je reçois en consultation apprend d’abord à identifier ces fausses croyances et à s’en défaire. Les résultats sont étonnants.

Avec le présent livre, vous aussi, avez accès à cet outil incroyablement simple et efficace qui vous permettra de changer fondamentalement votre perception de la vie et votre attitude face à celle-ci, afin de laisser enfin venir à vous le bonheur, l’amour et l’abondance.

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