Réparer sa route de vie

Réparer sa route de vie

Grâce à cette méthode d’autoguérison, finies les longues psychothérapies pénibles et coûteuses, plus besoin de médicaments entraînant dépendance et effets secondaires. Inutile aussi de fouiller, de gratter et de pleurer en revivant pendant des mois des passages douloureux de son passé. Il suffit simplement de prendre conscience que tous les événements et toutes les situations pénibles que nous avons vécus ont contribué à créer un vide sur le plan de notre estime de soi, un trou noir dans notre route de vie.

Il est maintenant temps d’apprendre à réparer ces trous noirs pour pouvoir mieux avancer et évoluer. Dans ce livre, écrit dans un langage de tous les jours, vous trouverez des pistes vous menant directement dans l’inconscient, dans les endroits où il faut travailler pour obtenir des résultats rapidement. Vous vous sortirez en douceur de problèmes aussi graves que la dépression, le burnout, le trouble panique, l’agoraphobie, la phobie sociale et le stress post-traumatique. Dans les mois, voire dans les jours qui suivent, vous ressentirez un grand soulagement et constaterez de nombreux changements de comportement.

Bonne route et bon voyage vers la paix intérieure!

Louise Reid



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Avant-propos

Vous vous apprêtez à découvrir une approche qui permet de se sortir tout en douceur et très rapidement, de problématiques aussi graves que la dépression, le burn-out, le trouble panique, l'agoraphobie, la phobie sociale ainsi que le stress post-traumatique. Avec cette méthode d'auto-guérison, il n'est plus besoin de psychothérapies longues, douloureuses et coûteuses, ni de médicaments qui entraînent dépendance et effets secondaires nocifs et déplaisants.

Il n'est plus nécessaire de comprendre quand et comment les désordres ont pu s'installer. Il devient ainsi inutile de fouiller, gratter et pleurer en revivant, pendant des mois et des années, les passages douloureux de notre passé. Désormais, il suffit simplement de prendre conscience que tous les événements et situations pénibles que nous avons vécues ont contribué à créer un vide au niveau de l'estime que nous avons de nous-mêmes, une incertitude quant à notre capacité d'assumer notre vie, en fait, un "trou noir" sur notre route de vie. Pour notre cerveau, ce dernier est à l'image d'un précipice qui couperait une route réelle et c'est la raison pour laquelle, lorsque nous sommes confrontés à celui-ci, nous devenons incapables de continuer à avancer normalement.

Avec la psychologie traditionnelle, il semble primordial de descendre dans le précipice pour tenter de comprendre comment il a pu se développer et tenter ainsi de trouver des moyens pour le traverser et pouvoir continuer de progresser par la suite. Dans le présent ouvrage, nous verrons que les " trous noirs" que nous rencontrons sont, en fait, tous semblables et qu'ils possèdent tous la même base, peu importe le désordre dont nous souffrons. Pour en percer le mystère, nous mettrons des images concrètes sur ces "trous noirs" et apprendrons à notre cerveau comment les réparer, ce qui s'effectue avec un exercice qui demande environ une petite heure de concentration.

Promettre qu'une simple petite heure de travail pourra réparer ce qui a mis des années à se désagréger ? Voilà une assertion qui pourrait facilement me faire passer pour une illuminée et certains s'amuseront sans doute à tenter l'expérience. Et pourtant, je n'ai rien d'une illuminée. Je dirai simplement que j'ai voulu croire suffisamment longtemps à l'incroyable pour qu'il se produise.

Il y a à peine dix ans, j'étais profondément ancrée dans le trou noir de la dépression et il me semblait impossible de pouvoir jamais en sortir. Malgré sept années de psychothérapie douloureuse et de recherche sur les causes de mon mal-être, je n'avais pas obtenu de résultats tangibles puisque je venais encore d'essayer de m'enlever la vie, non pas par désir de mourir, je le sais aujourd'hui, mais parce que le suicide était la seule porte que je voyais pour que cesse la souffrance. Pourtant, j'avais essayé d'éviter de tomber dans le précipice. J'avais expérimenté le trouble panique, certaines phobies et divers modes compulsifs qui tous, à leur manière, m'avaient empêchée de basculer dans le trou noir du "non-être" mais quoique je fasse, ce dernier était toujours extrêmement présent.

Comme nous le verrons dans ce livre, la vie se charge toujours de nous replacer là où nous devons être sur notre route de vie. J'en ai fait l'expérience, à cette époque. Elle a semblé me dire : " Tu veux mourir ? Eh bien, tu vas voir de près ce qu'est la mort et ensuite, tu pourras décider". Trois mois après la fin d'une longue hospitalisation en psychiatrie, et alors que je n'avais toujours pas retrouvé le goût de continuer, la vie m'a fait présent, pour mon quarantième anniversaire, d'un infarctus majeur accompagné de mort temporaire, qui m'a laissée extrêmement affaiblie et diminuée en terme de capacités. Telle était donc la mort ! Non seulement la fin de la souffrance, mais la fin de tout ! Je l'avais vu, le trou noir, dans toute sa splendeur. Avais-je vraiment envie d'y retourner immédiatement ? Pour quelle raison n'étais-je pas demeurée dans la mort, moi qui l'avais tant appelée, tellement désirée ? Quel pouvait être le sens de mon retour ici bas ? J'ai cessé de lutter et de chercher, puisque, de toute manière, je n'en avais plus la force et là, les réponses ont commencé à affluer d'elles-mêmes. Du plus loin que je puisse me souvenir, j'avais souffert d'insécurité et d'anxiété profonde, et il me semblait que j'avais toujours dû lutter pour réussir à mettre un pied devant l'autre. Pourtant, j'avais essayé de diminuer mon mal-être par des lectures, des cours de croissance personnelle, des médicaments, ainsi que par différentes thérapies touchant des approches diverses mais aucune de mes tentatives n'avait jamais donné de résultats concrets.

Je me souviens m'être dit qu'il devait exister un moyen de soulager la souffrance morale sans que les personnes aient à souffrir encore plus du remède que de la maladie. L'exemple concret et l'espoir auquel je me référais était la découverte des antibiotiques qui avaient mis fin rapidement aux attaques incontrôlables des infections alors qu'auparavant les patients atteints avaient à souffrir le martyre quand ils n'en mouraient pas. Je décidai que si un tel moyen existait qui puisse s'appliquer à la psychologie, j'essaierais de le trouver. J'avais enfin une raison d'être, de vivre, d'avancer. L'expérimentation n'a rien eu d'une course folle. De toute manière, je ne pouvais plus courir. Les expériences se sont étalées sur une période de dix années de recherche pendant lesquelles chacun des pas m'est apparu comme une victoire et m'a procuré un grand bonheur. Je savais simplement, au plus profond de moi, que j'étais enfin sur la bonne route, sur MA route.

Je suis d'abord retournée à l'université pour acquérir les connaissances qui m'étaient nécessaires en psychologie. De ces trois années d'études, je n'ai retenu que quatre ou cinq concepts majeurs qui se sont avérés suffisants pour me permettre de comprendre le fonctionnement de notre cerveau inconscient et c'était là tout ce qui m'était nécessaire. Le seul point négatif que je retienne de ces mille trois cents cinquante heures de cours est que, pas une seule fois il n'a été fait mention des mots " souffrance morale", comme si cette dernière avait été oubliée au profit de milliers de notions théoriques malgré le fait qu'elle soit, à la base, la raison d'être de la psychologie.

Par la suite, la vie m'a permis de connaître une expérience d'imagerie mentale qui m'a donné l'occasion de me débarrasser, en un instant, d'une colère que je refoulais depuis des années et pour laquelle j'avais consulté pendant des mois sans réussir ni à la cerner réellement ni à m'en défaire. Je venais de rencontrer l'antibiotique que j'avais tant espéré. Je l'ai expérimenté sur moi-même et sur mes proches pour lentement agrandir mon cercle de recherche. Chaque rencontre avec des personnes en souffrance apportait son lot de soulagement et de découverte et me dirigeait lentement vers une forme d'entonnoir au bout duquel, je le sentais, se trouvait la source unique alimentant les diverses problématiques psychologiques.

Dû au soulagement ressenti et aux changements de comportement qui se produisaient suite à des rencontres pendant lesquelles j'utilisais l'imagerie, certaines personnes avec lesquelles j'ai travaillé ou leur entourage me disaient que je réussissais à faire des miracles, ce qui m'a toujours fait sourire. Je n'ai pas la possibilité de faire quelque miracle que ce soit et toute personne possédant une bonne empathie peut parvenir aux mêmes résultats. Ma contribution à la vie relève plus simplement de la capacité que j'ai démontrée à déterminer quelles sont les pistes qui peuvent nous mener directement dans l'inconscient, dans laquelle de ses parties il faut travailler pour contrer l'anxiété et comment nous pouvons rapidement réparer les dommages qui y ont été causés. Il n'y a pas de miracles mais simplement des résultats rapides et concrets et ce, sans qu'il soit besoin de bouleverser ni notre personnalité ni notre existence.

Nous avons tous une route de vie à suivre et il s'y trouve parfois des "trous noirs", des précipices, qui nous empêchent d'avancer normalement et même nous obligent à nous arrêter carrément. Vous trouverez dans ce livre leur origine ainsi que de quelle manière et sous quelle forme ils se présentent à nous. Vous verrez l'importance de les réparer pour pouvoir continuer à avancer, à évoluer et surtout, vous apprendrez comment faire disparaître les trous noirs de la dépression, du burn-out, du trouble panique, de la phobie sociale et du stress post-traumatique. Ils ont tous la même origine et nous allons apprendre à les identifier et à en modifier la composition pour ainsi redonner à notre route de vie la solidité qui nous permettra de continuer d'avancer sainement.

Je n'ai pas besoin de vous souhaiter "Bonne route" car je sais que si vous prenez le temps de bien comprendre le contenu de ce livre et que vous effectuez ensuite l'exercice d'imagerie qui y est proposé, votre route de vie vous permettra de continuer harmonieusement le très beau voyage qui conduit vers la paix intérieure.

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Commentaire de martine

Super, je ne pensais pas que vous existiez. Miracle! Vous dites haut et fort ce en quoi je crois. Je ne crois pas en la psychologie traditionnelle et aux thérapies. Je suis à ma recherche. Je veux savoir pourquoi un mal à l'âme m'habite continuellement, une nostalgie du retour au bercail. Je garde espoir de me trouver et j'aspire à y arriver le plus tôt possible afin de me permettre de réaliser ce que je suis venue réaliser. Merci d'avoir choisi la vie. Bye

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